L’Institut d’art contemporain invite Hans Schabus à réaliser sa première exposition d’envergure en France.
Né en 1970 à Watschig en Autriche, Hans Schabus vit et travaille à Vienne. Des expositions personnelles ont été présentées en 2003 à la Secession de Vienne (Astronaut) ; en 2007, à Site, Santa Fe, Nouveau Mexique (Deserted Conquest). Hans Schabus s’est particulièrement fait remarquer par la réalisation d’une structure monumentale en bois qui englobait le Pavillon autrichien lors de la Biennale de Venise en 2005. En 2008, pour l’exposition Fabricateurs d’espaces, il conçoit Demolirerpolka, une palissade en bois qui masque entièrement la façade de l’IAC.
Né en 1970 à Watschig en Autriche, Hans Schabus vit et travaille à Vienne. Des expositions personnelles ont été présentées en 2003 à la Secession de Vienne (Astronaut) ; en 2007, à Site, Santa Fe, Nouveau Mexique (Deserted Conquest). Hans Schabus s’est particulièrement fait remarquer par la réalisation d’une structure monumentale en bois qui englobait le Pavillon autrichien lors de la Biennale de Venise en 2005. En 2008, pour l’exposition Fabricateurs d’espaces, il conçoit Demolirerpolka, une palissade en bois qui masque entièrement la façade de l’IAC.
L’exposition à l’Institut réunit des œuvres de l’artiste tant existantes que nouvelles, composées d’installations, de vidéos, de sculptures et de collages.
Par des actes radicaux – creuser, reboucher, ceinturer, découper – Hans Schabus déstructure et restructure l’espace, modifie nos repères et nos déplacements.
Ses œuvres se réfèrent le plus souvent à son environnement proche et aux matériaux qui le composent.L’atelier de l’artiste apparaît comme la matrice de son travail, là où se spatialisent sa vie et sa pensée, le premier lieu où se matérialise la relation de l’espace mental à l’espace physique.
Intitulée Nichts geht mehr (« Rien ne va plus ») par l’artiste, l’exposition réalisée à l’Institut met le lieu en tension. Outre qu’il renvoie au suspense et à l’intensité fébrile des salles de jeu, ce titre résume la pression exercée par la chaîne métallique sur l’espace lui-même et ses constituants.
Hans Schabus interroge les données spatiales existantes et crée de nouveaux espaces, qui mettent à mal le white cube ou l’espace neutre d’exposition. Mais à la différence des générations précédentes, l’artiste travaille surtout avec le lieu où il se trouve, il interroge l’espace en tant que tel et non pas le musée.
Les sculptures, volumes architecturaux, objets, vidéos et photographies présentés traduisent une expérience à la fois physique et mentale de l’espace par l’artiste, qui entend briser tous types de frontières et contrarier l’autorité de l’architecture.
Ainsi, cette pensée spatiale, que les œuvres matérialisent, forge de nouveaux parcours, de nouveaux cheminements – visibles notamment à travers les espaces symboliques des escaliers, tunnels, couloirs...– dont les traces sont toujours méthodiquement agencées et restituées par l’artiste, dans un aller-retour permanent à leur lieu-source, l’atelier.
L’œuvre de Hans Schabus, présentée ici dans sa diversité formelle et dans toutes ses aspirations, met en jeu et en scène les notions de seuil et de passage.
L’artiste part d’objets, de faits et de lieux concrets pour aller vers une dimension lyrique et imaginaire. En récupérant et détournant les restes, en transformant les circulations, Hans Schabus poursuit son chemin et transcende les expériences.
Par des actes radicaux – creuser, reboucher, ceinturer, découper – Hans Schabus déstructure et restructure l’espace, modifie nos repères et nos déplacements.
Ses œuvres se réfèrent le plus souvent à son environnement proche et aux matériaux qui le composent.L’atelier de l’artiste apparaît comme la matrice de son travail, là où se spatialisent sa vie et sa pensée, le premier lieu où se matérialise la relation de l’espace mental à l’espace physique.
Intitulée Nichts geht mehr (« Rien ne va plus ») par l’artiste, l’exposition réalisée à l’Institut met le lieu en tension. Outre qu’il renvoie au suspense et à l’intensité fébrile des salles de jeu, ce titre résume la pression exercée par la chaîne métallique sur l’espace lui-même et ses constituants.
Hans Schabus interroge les données spatiales existantes et crée de nouveaux espaces, qui mettent à mal le white cube ou l’espace neutre d’exposition. Mais à la différence des générations précédentes, l’artiste travaille surtout avec le lieu où il se trouve, il interroge l’espace en tant que tel et non pas le musée.
Les sculptures, volumes architecturaux, objets, vidéos et photographies présentés traduisent une expérience à la fois physique et mentale de l’espace par l’artiste, qui entend briser tous types de frontières et contrarier l’autorité de l’architecture.
Ainsi, cette pensée spatiale, que les œuvres matérialisent, forge de nouveaux parcours, de nouveaux cheminements – visibles notamment à travers les espaces symboliques des escaliers, tunnels, couloirs...– dont les traces sont toujours méthodiquement agencées et restituées par l’artiste, dans un aller-retour permanent à leur lieu-source, l’atelier.
L’œuvre de Hans Schabus, présentée ici dans sa diversité formelle et dans toutes ses aspirations, met en jeu et en scène les notions de seuil et de passage.
L’artiste part d’objets, de faits et de lieux concrets pour aller vers une dimension lyrique et imaginaire. En récupérant et détournant les restes, en transformant les circulations, Hans Schabus poursuit son chemin et transcende les expériences.