À la suite de sa participation à différentes expositions collectives à l’IAC (1966-79, 2013 ; Demain dans la bataille pense à moi, 2015-16 ; Le Trait de Jupiter, 2017), l’IAC invite cet automne Katinka Bock pour une exposition monographique d’ampleur.
Radio est le troisième volet du cycle Tomorrow’s Sculpture consacré à l’artiste par trois lieux d’exposition en Europe (le Mudam Luxembourg, le Kunst Museum Winterthur et l’IAC).
Premier projet de l’artiste pensé pour plusieurs institutions, Tomorrow’s Sculpture se décline à partir d’une présélection commune d’œuvres et constitue un prisme sous lequel Katinka Bock explore en de multiples variations les notions de flux, de matière et d’espace qui sont au cœur de sa pratique sculpturale.
Radio est le troisième volet du cycle Tomorrow’s Sculpture consacré à l’artiste par trois lieux d’exposition en Europe (le Mudam Luxembourg, le Kunst Museum Winterthur et l’IAC).
Premier projet de l’artiste pensé pour plusieurs institutions, Tomorrow’s Sculpture se décline à partir d’une présélection commune d’œuvres et constitue un prisme sous lequel Katinka Bock explore en de multiples variations les notions de flux, de matière et d’espace qui sont au cœur de sa pratique sculpturale.
À l’IAC, Radio fusionne des œuvres existantes à des projets spécifiques, résultats de l’exploration par Katinka Bock des conditions physiques et matérielles de l’IAC et de son inscription dans un contexte historique et social. Ainsi, certaines de ses nouvelles productions sont le fruit d’une mise en relation entre l’IAC et la ville de Villeurbanne, d’autres relevant davantage d’une analyse du bâtiment.
Parmi les œuvres présentées, de nombreux éléments sont empruntés, directement ou par le biais du moulage ou de l’empreinte, à l’environnement quotidien : l’espace domestique, l’atelier, le monde naturel ou le contexte urbain.
L’œuvre de Katinka Bock entretient en effet avec le réel une relation horizontale, poreuse : « Ce qu’on fait vient de la vie, l’art reste toujours dans la vie, c’est une contribution à la vie », affirme-t-elle. Convoquant des matériaux tels que l’argile, la pierre, le bois, le bronze, les végétaux, l’eau, les sculptures et les installations de Katinka Bock procèdent de gestes lisibles et simples : plier, enrouler, mouler, marquer, faire une empreinte, trouver un équilibre, renverser... Alors que l’artiste explorait à Winterthur la forme du paysage et sa potentialité narrative, elle propose à l’IAC une alternative appuyée sur la physicalité et la dimension phénoménologique de son travail.
À la manière d’un précipité, d’une décantation observée par transparence dans un fluide, l’exposition déploie au fil des différents espaces, une typologie de formes et de matériaux.
Dans un dialogue, voire une fusion, entre intérieur-extérieur, s’y agrègent des processus physiques tels que la circulation des flux ou l’altération de la matière, confrontés aux conditions météorologiques.
Traversées par ces forces dynamiques, les œuvres de Katinka Bock manifestent par leur matière même une porosité aux variations de l’atmosphère propice à des fluctuations incontrolées.
L’exposition Radio va, tout au long de sa durée, rendre compte de ces multiples évolutions, à la manière d’un organisme vivant.
Parmi les œuvres présentées, de nombreux éléments sont empruntés, directement ou par le biais du moulage ou de l’empreinte, à l’environnement quotidien : l’espace domestique, l’atelier, le monde naturel ou le contexte urbain.
L’œuvre de Katinka Bock entretient en effet avec le réel une relation horizontale, poreuse : « Ce qu’on fait vient de la vie, l’art reste toujours dans la vie, c’est une contribution à la vie », affirme-t-elle. Convoquant des matériaux tels que l’argile, la pierre, le bois, le bronze, les végétaux, l’eau, les sculptures et les installations de Katinka Bock procèdent de gestes lisibles et simples : plier, enrouler, mouler, marquer, faire une empreinte, trouver un équilibre, renverser... Alors que l’artiste explorait à Winterthur la forme du paysage et sa potentialité narrative, elle propose à l’IAC une alternative appuyée sur la physicalité et la dimension phénoménologique de son travail.
À la manière d’un précipité, d’une décantation observée par transparence dans un fluide, l’exposition déploie au fil des différents espaces, une typologie de formes et de matériaux.
Dans un dialogue, voire une fusion, entre intérieur-extérieur, s’y agrègent des processus physiques tels que la circulation des flux ou l’altération de la matière, confrontés aux conditions météorologiques.
Traversées par ces forces dynamiques, les œuvres de Katinka Bock manifestent par leur matière même une porosité aux variations de l’atmosphère propice à des fluctuations incontrolées.
L’exposition Radio va, tout au long de sa durée, rendre compte de ces multiples évolutions, à la manière d’un organisme vivant.