En parallèle au parcours organisé à Villeurbanne avec différentes structures culturelles, l’IAC présente en 2018 une sélection d’œuvres qui croise des acquisitions récentes avec des œuvres de la collection existante.
« Contaminer, exploiter à outrance.
Les inquiétudes formulées depuis les années 1960 se cristallisent aujourd’hui avec l’avènement de l’Anthropocène1. »
En écho à ces questionnements menés par le Laboratoire espace cerveau, l’exposition Chaosmose* rassemble des pratiques en prise avec les éléments : marches rituelles, récoltes, captation de la gravité… Certains processus ici à l’œuvre se mesurent au cosmos dans son infinité, d’autres sondent la noirceur latente des phénomènes imprévisibles qui le traversent.
En quête de positionnement dans un univers chaotique, les artistes partent à la recherche d’une possible continuité et transposent le vertige des forces naturelles en puissance imaginative, voire spirituelle.
1 Hélène Guenin, Cosmogonies, au gré des éléments, MAMAC Nice & Éditions Snoeck, Gand, 2018, p. 22.
* En résonance au chaosmos de James Joyce (mot-valise créé par Joyce dans Finnegans Wake, 1939) et par extension à la chaosmose de Felix Guattari (1992), et à Cosmogonies, au gré des éléments sous le commissariat d’Hélène Guenin, MAMAC Nice, 2018.
L’exposition fait acte d’une quête de continuité entre ordre et désordre dans un monde bouleversé par de permanentes mutations.